Paul Gauguin et Jacques Brel

20/04/2019

Extraits de Tahitileblog:


Paul Gauguin aux Marquises

Après plusieurs séjours à Tahiti et cherchant à fuir la civilisation, Paul Gauguin, peintre post-impressionniste et chef de file de l'Ecole de Pont-Aven, s'installe à Atuona de 1901 jusqu'à sa mort en 1903. Il achète un terrain à la Mission catholique et y fait construire « la maison du jouir » dont il est possible de visiter la reconstitution. Il s'y installe avec Marie Rose Vascho, jeune vahiné de quatorze ans avec qui il a une fille. Son séjour est artistiquement prolifique malgré la syphilis, l'alcool et la drogue. A cause de ses excès, Il n'a pas toujours été apprécié des Polynésiens et en particulier des Marquisiens.





Jacques Brel à Hiva Oa

De Bruxelles a l'ile d'Hiva Oa, du pat pays natal au tombeau somptueux des Marquises.
Homme difficile à cerner, méfiant envers les femmes, chaleureux ou mordant a l'adresse de ses contemporains, Jacques Brel n'acceptait aucune compromission, aucune ombre de trahison.
Victime d'un terrible mal, Jacques Brel courait les océans, fuyant la publicité malsaine, jusqu'aux Marquises, perdues dans le Pacifique. Jacques Brel s'installe à Hiva Oa pour échapper aux paparazzis et au tumulte de sa vie parisienne. Malade, il vit à Atuona, de 1975 à 1978, les dernières années de sa vie avec sa compagne Maddly. Là, avec sa compagne, il trouvait enfin la sérénité en adoptant un nouveau mode de vie, aux antipodes de son existence de noctambule. Avec son avion privé, Jojo, il assure le ravitaillement de l'île, le transport du courrier et parfois même le rapatriement des malades vers Tahiti.

Les Marquisiens ignorent superbement sa mort. Pour eux. « Monsieur Brel » dort simplement, près de Gauguin, dans le cimetière qui surplombe la baie des Traitres.

Le petit musée à Atuona relate la vie du chanteur aux Marquises.

Ils parlent de la mort comme tu parles d'un fruit
Ils regardent la mer comme tu regardes un puits
Les femmes sont lascives au soleil redouté
Et s'il n'y a pas d'hiver cela n'est pas l'été
La pluie est traversière elle bat de grain en grain
Quelques vieux chevaux blancs qui fredonnent Gauguin
Et par manque de brise le temps s'immobilise
Aux Marquises...
Le rire est dans le coeur le mot dans le regard
Le coeur est voyageur l'avenir est au hasard
Et passent des cocotiers qui écrivent des chants d'amour
Que les soeurs d'alentour ignorent d'ignorer
Les pirogues s'en vont les pirogues s'en viennent
Et mes souvenirs deviennent ce que les vieux en font
Veux-tu que je te dise gémir n'est pas de mise
Aux Marquises.

- Jacques Brel -

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